- Histoire : N’avez-vous jamais eu l’impression de sentir juste derrière vous, le murmure d’une voix à votre oreille ? N’avez-vous jamais perçu comme une présence derrière votre dos, répondant à vos pensées, faisant des commentaires sur ce que vous êtes en train de faire ou s’énervant à votre place lorsque l’on vient à vous disputer, hm ?
Allez, ne me dites pas qu’un jour vous n’avez jamais entendu , ne serait-ce qu’une seule fois, quelqueun vous dire « salut ! Ca va ? » alors qu’il n’y avait personne ?
Je me trompe ou vous êtes tous parfaits ? Ah ça bravo ! Hourra ! Clap, clap ! Encore des personnes bien pensantes et saines d’esprit vivant dans le meilleur des mondes, HEIN ?
Hihihihihihiiii… vous n’avez pas idée ! Vous n’avez même pas idée d’à quel point vous êtes ignorants !
Il y a, là haut, quelque chose qui nous surveille : c’est grand, c’est beau, c’est prodigieux, c’est fort. Alors faites passer le mot !
Comment j’ai découvert tout ça ? Vous tenez vraiment à le savoir ?
Très bien. Si vous vouliez bien vous donner la peine de suivre votre messager et humble serviteur.
On va pas remonter au calendes grecques, ça serait bien trop fastidieux. Non… juste à mes sept ans, oui, sept ans très exactement !
Bien que je vienne de plein d’horizons à la fois, mon esprit avait décidé, cette fois-ci, de résider en Pologne à Varsovie durant les quelques années qu’il me resterait à vivre avant de devenir un être bien pensant.
Je suppose que j’y suis né et je suppose aussi que mes parents -ceux censés se préoccuper de moi, hé- étaient Polonais. Bref ! Là n’est pas la question.
Nous vivions dans ce genre de petites maisons écrasées les unes contre les autres avec un portail fait de branches de bois et de barbelées juste pour dire que le clebs se tirera pas.
La porte était toujours ouverte à mes copains comme à moi, et jamais paria, sans-abri, marginal n’était rejeté. Ils étaient simples -mes parents toujours- honnêtes et discrets et comprenaient ainsi la douleur des autres et leur solitude lorsqu’ils mettaient ce quatrième couvert leur étant destiné.
En revanche, moi, leur propre fils ils n’ont jamais, jamais témoigné d’autant de sollicitude et de charité… jamais
J’avais donc… j’arrive pas à me concentrer pleinement sur ce que je dis depuis tout à l’heure, et c’est frustrant… bon.
J’avais donc sept ans lorsque j’entendis pour la première fois mon murmure.
Cette voix qui me disait simplement de marcher, de marcher jusqu’à ce que je trouve enfin la paix de l’esprit. C’était intraduisible, bien sûr… mais elle me donnait là le seul ordre auquel je pouvais vraiment répondre, et avec sincérité. Imaginez ! C’était bien la seule fois que l’on me demandait de faire quelque chose sans me crier dessus…
J’ai marché. Je suis sorti de ma maison, ai poussé le portail et me suis retrouvé dans la rue. J’ai marché jusqu’au bout, au carrefour et je me suis arrêté. La voix m’a alors demandé : « pourquoi t’arrêtes-tu ? » et j’ai répondu « je ne sais pas. Je ne vois plus de route ».
C’était vrai. Je ne voyais pas la route. Elle s’était coupée à mes pieds… Je voyais les gens de l’autre côté ainsi que les voitures progresser mais je ne pouvais avancer comme si tout ceci n’avait été qu’un tour de magie pendable pour me faire croire que je pouvais continuer.
Et ainsi la voix m’a répondu avec une sorte de joie fortement perceptible : « tu as compris que la vie n’est pas une ligne droite que l’on doit aveuglément suivre. Tu es différent ».
C’est à partir de ce jour que j’ai saisi de quel pouvoir j’étais investi ! J’étais un déviant. Dans le sens le plus noble du terme, bien sûr. Quelqu’un qui sort de la norme. La personne qui ne suit pas le troupeau mais bien sa propre route, celle qu’elle se trace.
J’étais, comme elle l’avait dit « différent ». Peut-être même plus spécial que la moitié de la population mondiale, et j’allais alors découvrir quelle serait bientôt mon importance et ma mission sur cette Terre. Car, il faut se dire, que l’on est tous là pour quelque chose…
Mon père était mineur. Ma mère destinée à demeurer au foyer. J’étais leur seul enfant, je n’ai jamais su pourquoi… D’après maman il paraît que, comme j’avais eu de grosses difficultés respiratoires à la naissance, ils avaient choisi de ne pas risquer une autre âme et de ne pas fabriquer un nouvel être vulnérable. J’ai jamais été vulnérable !
Tenez, au fait, je m’appelle Hannibal Gray, au cas où je ne l’aurais pas précisé !
Je n’étais pas heureux à l’école et je ne l’ai jamais été, même à Durmstrang. J’avais grand mal à suivre et à faire ce que me demandaient mes professeurs et me concentrer sur mes devoirs était une véritable torture.
J’essayais bien de me rattraper dès qu’il fallait raconter ou lire une histoire mais soit je perdais le fil de mon récit, soit j’inventais de telles choses que l’on jugeait que c’était n’importe quoi. Tant pis !
On a toujours dit à Van Gogh que ce qu’il peignait c ‘était des croûtes alors…
Je ne saurai vraiment reconnu qu’après ma mort… et ce jour-là sera bien triste car mes contemporains mal pensants auront enfin pu percer le mystère entourant ma vie ainsi que ma personnalité. Je ne serai plus un secret pour personne.
Comment je suis entré à Durmstrang ? C’est simple. J’ai suivi ma propre voie…
Je savais sans nul doute que j’étais quelqu’un de particulier et mes pouvoirs commençaient déjà à croître alors que je n’avais que neuf ou dix années d’existence derrière moi.
Bien sûr je n’avais aucune expérience de la magie ni de la sorcellerie. Je pressentais simplement les choses, voila tout ! Elles m’arrivaient par intermittences, comme lorsque mon père revenait saoul du bistrot avec deux ou trois de ses copains du parti ou quand ma mère me répétait sans cesse de ranger ma chambre, de faire mes devoirs ou d’inviter des amis !
Je n’ai jamais eu besoin de personne, personne, personne ! Ces imbéciles n’ont jamais su faire autre chose que me rabaisser. Ils ne comprenaient pas mon potentiels, ils ne le comprendront jamais !
Ces accès de crises, d’ores et déjà, parvenaient à leur paroxysme dès que l’on me rapprochait ma lenteur, ma paresse ainsi que mon manque d’attention et même d’affection.
Vraiment… on aura tout vu ! J’étais un bambin adorable à l’époque et voyez ce que ces êtres mal pensants ont fait de moi !
J’ai ainsi suivi mon murmure. Comme toujours il me guidait. Il ne me disait pas où je devais aller mais m’en suggérait la direction. Après j’étais libre de le suivre ou pas… la plupart du temps je le suivais et d’autre non.
Alors il ne sa fâchait pas et je faisais ainsi de mon mieux pour lui plaire. Je faisais même plus que ce qu’il attendait !
Un soir d’orage, alors que le monde m’écrasait de tout son imposant poids, que le ciel me semblait plus lourd de plomb qu’une statue en bronze massif, que le trou dans lequel Dieu m’avait enterré me paraissait de plus en plus profond chaque seconde j’ai pris les devants et je suis sorti.
Mon père a crié « hey ! Où c’est qu’tu vas, Helmut ? ». Il était encore rond comme à son habitude et il n’avait pas arrêté de vociférer des insultes à l’intention de ma mère, et ce depuis le début du repas alors…
J’ai pas répondu, j’ai poussé ce satané portail et me suis trouvé hors. Il m’a rejoins, m’a collé la plus belle tannée de ma vie et puis il a reprit : « je te préviens, Louis. Si tu me désobéis une fois de plus, je te… ».
Puis il a pas fini sa phrase. Il m’a filé une nouvelle claque et j’ai pissé tout mon sang par le nez… il a voulu à nouveau levé la main sur moi mais n’en a pas eu le temps. La voix m’a aidé. Par je ne sais quel miracle elle s’est interposée et a fait en sorte que mon père, lui aussi, saigne des naseaux.
Très surpris il a cru que je l’avais cogné sans qu’il ne s’en rende compte et a voulu me rattraper tandis que je courais dans la rue pour m’enfuir.
Mais soyez certains qu’il ne m’a jamais rattrapé. Et pour cause !
Je suivais une autre route que la sienne car j’étais un être bien pensant. Lui, mal pensant, ne pouvait emprunter que celles de ses autres congénères…
J’ai courru jusqu’à ce que je disparaisse de sa réalité. J'ai apprit à vivre seul par mes propres moyen tel un vagabond jusqu'à mes 28 printemps. J'ai enfin trouvé ma voix lorsque j'ai rencontré la source du mal, avec lequel je me suis associé afin de l'aider à régner.
Ouuuuaaaaaai ! Tu parles ! Récupérer son trône pour exercer MON REGNE !! Mais chuuuuuuut, chuuut...mes chers petits...ne dîtes mots ! Je compte sur vous, c'est notre petit secret hum ? BIEEEN ! On peut reprendre ?
Bon ou en étais-je ? Et bien...à part le fait que je soit contre tout ce qui touche au Bien mais aussi des Halliwell et de tout ce que vous voulez en fait il me semble avoir tout dit.
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)
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